De même que les points C et C' de la première dimension, que le cercle CC' de la deuxième sont fictifs, la surface sphérique qui nous entoure à 15 Gal de distance est elle aussi fictive. Elle résulte d'une illusion d'optique que l'on peut rapprocher des mirages résultant sur Terre de l'incurvation des rayons lumineux : eau dans le désert, soleil vu après son coucher, etc.
L'UNIVERS DE MI-PARCOURS Revoyons le dessin de la fiche 8, où l'univers à une dimension plus le temps est figuré avec 15 milliards d'années-lumière. Les points M et M' sont deux points symétriques par rapport à l'observateur en A, situés à mi-chemin depuis l'origine jusqu'à nous, soit à l'âge de 7,5 Gal (giga-années-lumière). L'observateur A voit donc, de part et d'autre de la place où il se trouve, deux points situés à mi-parcours de la lumière depuis l'origine. Observons que l'Univers à cette époque, ne se réduit pas à ces deux points. C'est le cercle de cette époque tout entier, mais l'observateur A n'en voit qu'une infime partie.
Dans la deuxième dimension de la surface sphérique, l'observateur en A voit, sur la spiraloïde de révolution, un ensemble de points formant un cercle ayant la même propriété de se trouver à mi-chemin de l'origine. Là aussi; l'Univers de mi-parcours ne se réduit pas à ce cercle, mais à toute la surface sphérique de cette époque.
Dans la troisième dimension de l'espace que nos télescopes peuvent observer, ces points à mi-chemin de l'origine forment une surface sphérique centrée sur nous. Mais ce n'est là qu'une infime partie de l'Univers de cette époque, qui est un volume Et cet Univers est un volume fini, mais sans bords, comme l'est notre Univers actuel. Cela nous projette dans la quatrième dimension spatiale.
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