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Sommaire

 

LA VUE SUR L'UNIVERS

 

 

FICHE 22

 

Dans la première dimension du Cercle-Univers

D1 + temps

Soit O le centre du cercle-Univers.

Cercle bleu de l'Univers actuel.

Le disque rouge est l'Univers primordial, lors de la recombinaison. L'échelle n'est pas respectée.

De B et B' partent des photons qui, suivant les deux spirales symétriques, parviennent à l'observateur A.

La longueur des spirales est sensiblement celle du cercle

(fiche 7).

L'observateur A "voit" le point B en C, dans la direction de la tangente à la spirale, à une distance égale à cette spirale, soit celle du cercle Univers. Il voit B' en C'. Cette distance dans l'espace-temps est de 13,5 Gal.

Mais les points C et C' sont fictifs.

Dans le passé, A se trouvait en A'. A voit A' en D et D'.

 

Dans la deuxième dimension de la surface sphérique

D2 + temps

On fait pivoter la figure autour de l'axe AO. Le cercle de l'Univers actuel et le cercle de la déconnection deviennent des surfaces sphériques. Les spirales rouges deviennent une spiraloïde de révolution.

Les points B et B' deviennent un cercle axé sur AO. Les segments AC et AC' forment le cône de lumière passée, propre au point A.

Les points C et C' deviennent un cercle axé sur AO.

L'observateur A voit le cercle (BB') sous forme du cercle (CC'), démesurément plus grand, vu de son centre. Ce cercle (CC') est fictif.

 

Dans la troisième dimension du volume

D3 + temps

C'est notre espace - temps. Il nous est impossible de nous en figurer les limites.

Mais nous observons que l'Univers primordial ( la surface de recombinaison) est "vu" sous forme de l'intérieur d'une sphère vu de son centre. C'est le rayonnement à 3,7 degrés kelvin.

Ce rayonnement nous parvient, de façon homogène, de toutes les directions de l'espace. Cela est logique d'après ce que nous avons constaté dans les première et deuxième dimensions.

 

De même que les points C et C' de la première dimension, que le cercle CC' de la deuxième sont fictifs, la surface sphérique qui nous entoure à 15 Gal de distance est elle aussi fictive. Elle résulte d'une illusion d'optique que l'on peut rapprocher des mirages résultant sur Terre de l'incurvation des rayons lumineux : eau dans le désert, soleil vu après son coucher, etc.

 

L'UNIVERS DE MI-PARCOURS

Revoyons le dessin de la fiche 8, où l'univers à une dimension plus le temps est figuré avec 15 milliards d'années-lumière.

Les points M et M' sont deux points symétriques par rapport à l'observateur en A, situés à mi-chemin depuis l'origine jusqu'à nous, soit à l'âge de 7,5 Gal (giga-années-lumière).

L'observateur A voit donc, de part et d'autre de la place où il se trouve, deux points situés à mi-parcours de la lumière depuis l'origine.

Observons que l'Univers à cette époque, ne se réduit pas à ces deux points. C'est le cercle de cette époque tout entier, mais l'observateur A n'en voit qu'une infime partie.

 

Dans la deuxième dimension de la surface sphérique, l'observateur en A voit, sur la spiraloïde de révolution, un ensemble de points formant un cercle ayant la même propriété de se trouver à mi-chemin de l'origine.

Là aussi; l'Univers de mi-parcours ne se réduit pas à ce cercle, mais à toute la surface sphérique de cette époque.

 

Dans la troisième dimension de l'espace que nos télescopes peuvent observer, ces points à mi-chemin de l'origine forment une surface sphérique centrée sur nous. Mais ce n'est là qu'une infime partie de l'Univers de cette époque, qui est un volume

Et cet Univers est un volume fini, mais sans bords, comme l'est notre Univers actuel.

Cela nous projette dans la quatrième dimension spatiale.