Considérons la sphère terrestre et un de ses fuseaux horaires théoriques. Ce fuseau est limité par deux demi-grands cercles méridiens. Il a pour extrémités les deux pôles et sa largeur maximale à l'équateur. Considérons un fuseau analogue sur la spiraloïde de révolution. Il a une extrémité au point d'observation A , s'élargit, puis se rétrécit et se réduit à un point indiqué B, avant de s'élargir à nouveau et renouveler indéfiniment ce cycle. Sur la figure ci-dessous, les galaxies sont figurées par de petits cercles noirs. Admettons-les de même diamètre. Au cours de l'expansion, ce diamètre serait invariable (en raison des forces de gravitation).
De A, l'angle α est celui sous lequel est vu le diamètre de la galaxie G2, mais aussi G5, beaucoup plus éloignée. Les galaxies G1 et G6 sont vues plus grandes, la galaxie G3 plus petite Le minimum de diamètre apparent se situe en G4, là où le fuseau correspondant à l'angle ß est le plus large. L'astrophysicien Andrillat étudie ce phénomène prévisible mais non encore observé.
Joseph Silk, dans son livre "Le Big Bang", situe le minimum au décalage 1,25 "dans le cas d'un "Univers d'Einstein-de Sitter"
Laurent Nottale note le phénomène ainsi : Si l'on éloigne progressivement une source de diamètre linéaire donné, on verra son diamètre apparent diminuer dans un premier temps (comme dans notre espace habituel), puis passer par un minimum et se mettre à réaugmenter. Et il ajoute l'explication suivante : La raison de ce comportement est en fait que l'Univers dans son ensemble joue le rôle de lentille gravitationnelle et provoque une reconvergence des faisceaux lumineux d'autant plus rapide que sa densité moyenne est grande. H. Hendriat donne une autre explication : il dit : On peut expliquer qualitativement l'existence de ce minimum de diamètre apparent en observant des galaxies de diamètre invariable D [de plus en plus éloignées]… On devrait voir d'abord décroître puis croître à nouveau leur diamètre apparent. En effet, pour des [distances suffisamment grandes] les photons auraient quitté la galaxie quand elle était relativement proche de nous au début de l'expansion et nous la verrions donc sous un angle plus grand que des galaxies [pus proches] observées alors que l'expansion de l'Univers les avait déjà largement éloignées de nous.
On a vu que je donne une autre explication, et que ce phénomène devrait s'observer plusieurs fois. Au point B de la première figure de la fiche , où toute la lumière arrivant en A, et née auparavant, a convergé, on ne devrait rien pouvoir observer. Cette zone se situerait vers le 9ème milliard d'années. Au delà, le double phénomène, minimum de diamètre apparent et zone aveugle, devrait se renouveler plusieurs fois. Nous y reviendrons.
Science et Vie, dans son numéro de décembre 2003, publie un article intitulé : L'Univers est peut-être une vaste illusion géométrique. On y lit : L'Univers qu'observent les télescopes, c'est à dire cet espace d'au moins 13 milliards d'années-lumière qui semble s'étaler devant nous quelle que soit la direction dans laquelle on regarde , serait le résultat d'une illusion d'optique. La suite de l'article suppose des phases successives dans ce qui est observé, qui évoquent les phases de mon hypothèse. Et l'auteur recherche des indications dans les motifs du rayonnement fossile, dont nous parlerons. |