QUELQUES DISTANCES

Particulières dans l'espace-temps

 

 

FICHE 12

 

 

 

 

 

Quelques

distances

en Gal

(milliards d'années lumière)

 

OA- 15

OM- 7,5

MA- 7,5

OB- 1

T'A- 5,6

A'A- 9,6

A"A'- 3,4

OA"- 2

 

 

DANS LA PREMIERE DIMENSION

Les cercles concentriques sur notre dessin sont distants de 2,5 milliards d'années-lumière (2,5 Gal)

Le cercle vert est l'Univers aujourd'hui, au quinzième milliard d'années.

Le cercle rouge, le premier milliard d'années, après l'origine. En remontant le temps vers l'origine en O, les spirales se poursuivent à l'intérieur de ce cercle rouge.

O est l'origine, qui n'appartient pas aux spirales.

A est l'observateur actuel, dans la Galaxie dont la marche dans le temps est figurée par l'axe OA.

T est l'antipode actuel, sans interaction avec A.

T' est l'antipode théoriquement  visible aujourd'hui, tel qu'il était à l'âge de 9,2 Gal (distant de 5,8 Gal)

M est le point de l'espace-temps à mi-chemin de l'origine, à l'âge de 7,5 Gal. Un autre point symétrique se trouve en M'.

A' est notre Galaxie, à l'âge de 5,4 Gal. Elle est théoriquement visible, sa lumière ayant fait le tour de l'Univers pour nous parvenir.

La longueur totale de la spirale, à l'intérieur du cercle vert, est égale au périmètre de ce cercle multiplié par 1,0126 (voir Fiche 7)  C'est l'âge de l'Univers : 15 Gal.

 

DANS LA DEUXIEME DIMENSION

Par un rotation autour de l'axe AT

- les cercles deviennent des sphères successives. Les calculs sur la sphère correspondent à ceux sur le cercle ; par exemple le périmètre du cercle devient celui des grands cercles.

- les spirales deviennent une spiraloïde de révolution, logarithmique, en ce sens qu'elle n'a pas de point origine ;

-            ce que l'observateur "voit" du point A , c'est la spiraloïde vue par son épaisseur qui est nulle, donc comme un cercle vu de son centre. Il sait que les différents points de ce cercle sont situés à des distances très différentes. Il ne voit pas le cercle vert de l'Univers actuel car la lumière n'est pas instantanée.

Citons Laurent Nottale :"On ne "voit" pas vraiment l'Univers, mais seulement une coupe de celui-ci par le cône de lumière relativiste".

- La lumière d'origine lui parvient de toutes les directions de la spiraloïde autour de lui.

 

DANS LA TROISIEME DIMENSION

Comment extrapoler ces données dans la troisième dimension ?

Première extrapolation : l'observateur voit l'Univers suivant la surface intérieure d'une sphère dont il est le centre. C'est notre voûte céleste. Ses différents points, vus au télescope , concernent des objets ou des zones soit relativement proches, soit situés à des milliards d'années dans le passé. La lumière originelle sera vue dans toutes les directions de la voûte céleste.

Deuxième extrapolation : de même que les chiffres des distances observées dans la première dimension se retrouvent dans la deuxième (périmètre de la sphère, distances sur la spiraloïde, distances angulaires...), de même ces chiffres pourront être utilisés dans la troisième dimension. Le périmètre de l'Univers est de 15.109 al. On pourra calculer, comme le fait Andrillat, sa surface, son volume, sa masse (1).

Troisième extrapolation : sur la surface sphérique de la deuxième dimension, un cercle centré sur un point, et qui grandit, passe par un maximum , puis diminue et s'annule. Dans l'espace fermé, fini, à trois dimensions, une sphère qui grandit respectera la géométrie d'Euclide tant qu'elle sera petite, mais dans les grandes proportions, elle atteindra un maximum puis diminuera avant de s'annuler. Elle aura ainsi embrassé tout l'Univers fini de la troisième dimension.

 

(1) Andrillat calcule : Volume = 2π2R3 (au lieu de 4 tiers de πR3 pour la sphère euclidienne)

et sa masse, en unités de masse solaire, est 3.1023, soit 6. 1056 grammes

 

D'après mon hypothèse, le périmètre de l'Univers est sensiblement égal au trajet de la lumière depuis l'origine, soit 15.109 années lumière, avec l'antipode à 7,5.109 al. ( Andrillat trouve sensiblement 1011 al)

Andrillat parle d'un "rayon de courbure" : On le calculera en divisant le périmètre par 2Pi.

Je trouve 2,4.109 al, mais Andrillat trouve 3,4.1010.

La différence est de plus d'un facteur 10.

Ces chiffres concernent l'espace et pas le temps : ils sont doublement contestables.