Les astrophysiciens nous apportent les données suivantes : - L'Univers est né d'un Big bang il y a 15 milliards d'années et il est, depuis, en expansion. Les galaxies, les quasars les plus éloignés s'éloignent de nous, les observateurs, à une vitesse proche de celle de la lumière. ( On peut plutôt considérer que c'est nous, les observateurs, qui nous éloignons des quasars, dans le temps et dans l'espace, à cette vitesse) - La vitesse de la lumière est connue : sensiblement 300 000 km/s. On l'appelle c. Voici donc une donnée de base de mon travail : un mobile (la lumière) se déplace à une vitesse c dans un univers qui, lui-même, dans sa globalité, grandit à la vitesse c. Je pense d'abord à un élastique dont une extrémité est fixe, et qui s'allonge, par l'autre extrémité, à une vitesse v tandis qu'une fourmi chemine sur l'élastique à la même vitesse v. Je pense encore à une fourmi qui va cheminer droit devant elle sur un ballon d'enfant qui se gonfle. Je vais donner à la vitesse de la fourmi la même vitesse que celle dont augmente le périmètre du ballon. (Le périmètre et non pas le rayon). Autre base : on peut étudier ce problème dans la première dimension de l'espace, celle du segment de droite ou du cercle. Le segment en expansion fera l'objet des fiches 3, 4, 5. Le cercle en expansion fera l'objet des fiches 6, 7, 8.. L'étudier ensuite dans la deuxième dimension, celle du plan ou de la surface sphérique, et constater que les distances linéaires sont les mêmes. L'étudier enfin dans la troisième dimension de l'espace où nous vivons, en extrapolant les constatations faites dans la deuxième, et en considérant que ces espaces peuvent être finis (ou infinis). Mon but est d'utiliser les travaux des chercheurs en cosmologie, que je lis dans leurs livres, les revues, pour envisager les problèmes mathématiques qui y correspondent.
Une curiosité : la forme de notre spirale se retrouve dans la nature. C'est celle de la coquille du nautile. L'astrophysicien Jean-Marc Lévy-Leblond nous encourage dans notre entreprise. Jean-Marc LEVY-LEBLOND : "La pierre de touche" …la démarche du physicien quand, las de théories complexes, rebuté par leurs difficultés ou simplement saturé par leur richesse, il décide de s'intéresser à des modèles (théoriques) réduits. Abandonnant toute prétention à une représentation fidèle du réel, pour mieux comprendre le fonctionnement et le jeu des idées qu'il met en oeuvre, il construit des théories rudimentaires, "pour voir" comment elles peuvent engendrer certains effets ou, tout simplement, pour expliciter certains problèmes. Ainsi, c'est une démarche fort usuelle du théoricien que de développer des formalismes où l'espace ne se voit plus attribuer qu'une dimension au lieu de trois et se réduit ainsi à une ligne, ou d'autres encore où l'espace voit sa trop riche continuité abandonnée au profit d'une structure discrète faite d'un réseau de points séparés. Il n'est pas rare de voir émerger, à partir de telles théories délibérément irréalistes, des effets non triviaux qui ne sont pas sans rapport avec des phénomènes réels. Bien entendu, cette démarche n'est pas toujours féconde, loin de là, et produit de nombreux déchets. Marc LACHIEZE -REY : "Au delà de l'espace et du temps" Depuis trois mille ans, les progrès de la physique se sont fondés sur les enrichissements de la géométrie… Nous ignorons l'origine d'un tel succès de la géométrie….Peut-être parce que l'on n'a rien trouvé de mieux pour exprimer l'harmonie, et que nous voulons construire une vision du monde harmonieuse. |